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Compte tenu de l’état général de la propreté de l’espace public, la Région bruxelloise devra intensifier les efforts en la matière.

L’un des principaux défis sera de pallier le manque de coopération/coordination entre tous les acteurs de la propreté. Jusqu’à présent, la répartition des compétences entre la Région et les communes génère des situations complexes où chacun se rejette la responsabilité du travail non accompli.

Dans le cadre du volet bruxellois de la sixième réforme de l’État, le MR a obtenu que le balayage des voiries régionales soit transféré à l’échelon communal. Désormais, les communes auront la pleine maîtrise des missions de balayage des voiries tandis que l’Agence régionale pour la propreté (Bruxelles-Propreté) sera le principal opérateur en matière d’encombrants et assurera la gestion des parcs à containers. Les activités de balayage et nettoyage de la voirie régionale seront organisées dans le cadre d’une convention entre l’Agence et chaque commune de la Région de manière à organiser une mainmise sur la supervision du travail de l’Agence par les autorités communales.

La mise en œuvre de cette réforme, qui implique une profonde modernisation de l’Agence Bruxelles-Propreté, sera l’un des défis de la prochaine législature. La rationalisation devra se poursuivre dans le sens d’une meilleure coordination entre tous les acteurs (ABP, AED, STIB, Zones de police, Communes, etc.) : 

– Partenariat entre la STIB et l’Agence Bruxelles- Propreté pour le nettoiement de sites propres de la STIB ;

– Opérations conjointes de planques contre les dépôts clandestins ;

– “Tolérance zéro face à la malpropreté” à tous les niveaux concernés;

– Sensibilisation de la police à intervenir en matière de répression des actes de malpropreté ;

– Harmonisation des sanctions administratives des actes de malpropreté ;

– Actions de sensibilisation à la propreté doivent être menées dans les écoles.

En matière de gestion des déchets, les objectifs doivent reposer sur le principe de réduction des déchets à la source selon la hiérarchisation suivante : la prévention; la réutilisation; le recyclage et l’élimination.

La Région bruxelloise a actuellement un taux de recyclage de 30 % contre une moyenne de 70 % dans les autres régions. L’enjeu majeur des prochaines années sera le développement des filières de valorisation en aval (recyclage, réemploi, valorisation énergétique) mais aussi la diminution de la quantité générée en amont.

Désormais, il faut considérer les déchets comme une ressource à valoriser qui génère de l’activité économique. Si, en matière de collecte des déchets, le dépôt de sacs poubelle en rue semble toujours incontournable à Bruxelles, pour le MR, une vision alternative au dépôt systématique de sac doit être explorée.

Ce système de collecte n’est pas adapté pour certains quartiers de la Région. Par exemple, le centre de Bruxelles est un site privilégié pour le développement du tourisme et des commerces et ces activités ont des horaires différents de ceux des ménages bruxellois. 

Le MR est très attentif à des aménagements « verdurisés » et à l’engazonnement des sites propres de trams. Il souhaite l’embellissement de toutes les voiries régionales par un programme volontariste de plantations de qualité bénéficiant d’un entretien régulier, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui.

 Je souhaite : 

Garantir que tous les bruxellois puissent sortir leurs sacs à des heures raisonnables ; 

Adapter l’organisation et les horaires des collectes dans les quartiers commerçants afin de les rendre plus compatibles avec leurs activités (collecte tardive ou nocturne dans certains quartiers concentrant beaucoup d’activités HORECA pour éviter de laisser traîner sur les trottoirs des sacs susceptibles d’être déchirés durant la nuit) ;

• Renforcer la coopération entre tous les acteurs publics. Rendre effectif le partenariat entre la STIB et l’Agence Bruxelles-Propreté pour le nettoiement de sites propres de la STIB ;

Mobiliser les zones de police. La police doit être sensibilisée à intervenir en matière de répression des actes de malpropreté. La problématique des incivilités doit être intégrée dans la formation des policiers. Chaque division de police doit disposer d’un « Officier Propreté » qui puisse travailler en partenariat avec les communes et l’ABP ;

Renforcer la lutte contre les dépôts clandestins en systématisant les opérations conjointes de planques regroupant les différents acteurs de la propreté ;

Appliquer la tolérance zéro pour les incivilités et harmoniser les sanctions administratives des actes de malpropreté.

 • Parfaire le développement des zones phares (zones à forte fréquentation) dans lesquelles l’Agence Bruxelles propreté assure un nettoyage permanent, tout au long de la journée, 5 à 7 jours par semaine.

Pour de plus amples informations : david.weytsman@mr.be ou 0474.55.73.95

 

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