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Ce matin, j’étais présent au Jeudi de l’Hémicycle qui, à l’initiative du Parlement  de la FEDITO BXL asbl a organisé une matinée d’étude intitulée : «Salle de consommation à moindre risque : un dispositif utile, souhaitable et prioritaire. A quand, à Bruxelles?»

J’étais également hier à un débat sur le sujet sur BX1

Comme citoyen, mais également comme élu local, je reçois des plaintes d’habitants qui sont confrontés, en particulier dans les stations de métro, à des personnes, souvent précarisées, qui se droguent aux yeux de tous. Nombreux bruxellois ont déjà trouvé dans la rue ou dans un parc, des seringues ou d’autres traces de toxicomanie.

En Belgique, le secteur associatif tire la sonnette d’alarme depuis plusieurs années en demandant la création de salles de consommation à moindres risques (SCMR) pour les personnes toxicomanes.

On compte d’ailleurs plus de 90 salles de consommation à moindre risque en Europe en particulier chez nos voisins les plus proches ( Pays-Bas, Allemagne, Luxembourg, France…).

Ces « salles de consommation à moindre risques » ne sont pas des réponses suffisantes pour aider ces personnes à sortir de cette grande dépendance, mais ces sont des réponses nécessaires, pragmatiques, humaines en complément aux politiques de prévention, d’information, d’accompagnement médical et de répression de la criminalité.

Le  « moindre risque »  qu’engendre ces salles sera perçu tant pour les toxicomanes, que les travailleurs sociaux et les riverains confrontés à ces scènes ou à la criminalité !

La MR est donc favorable à la création de ces salles. Elles permettront notamment de:

  1. créer du lien avec ces personnes grandement précarisées et malades ;
  2. diminuer les nuisances publiques : réduire les nuisances associées à l’usage de drogues dans les lieux publics ; réduire le nombre de seringues usagées jetées dans l’environnement.
  3. réduire la criminalité ;
  4. réduire les problèmes de santé pouvant découler de la consommation de drogues : réduire les oversodes mortelles, les risques de contaminations par les virus de l’hépatite C et du VIH; réduire le développement d’abcès ;
  5. informer et sensibiliser à la réduction des risques liés à la consommation, ainsi que de leur prodiguer des premiers soins ;

Le MR se pose encore des questions d’organisation à discuter avec les experts : Quels services y seront proposés ? Quelles substances y seront dispensées ? Quel accompagnement sera privilégié ? Quel coût pour ces nouvelles infrastructures ?

Pour le MR, il faut travailler sur plusieurs mesures en même temps. Il est donc aussi nécessaire

  • de travailler sur la prévention des risques et, en cas d’échec, sur les soins et le traitement, tout en intensifiant les groupes d’entre-aide qui agissent sur la motivation (aide psychologique) ;
  • que le gouvernement bruxellois prenne cette problématique de la toxicomanie à bras-le-corps en présentant une stratégie pluridisciplinaire de la réduction des risques cohérente, pérenne et innovante tant en matière de soins, de formation, de prévention et de sensibilisation.

 

Je reste à votre disposition pour de plus amples informations.

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