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David Weytsman, président du CPAS : « le CPAS de Bruxelles assumera ses responsabilités si la Région fait défaut et travaillera avec le Fédéral sur les retours volontaires »

Le président du CPAS de la Ville de Bruxelles, David Weytsman, rappelle un principe fondamental : chaque niveau de pouvoir doit financer ses propres compétences. L’accord de majorité fédéral est clair : le Fédéral finance les politiques fédérales, les Régions financent les politiques régionales. Contrairement à ce qui a pu être affirmé, le Plan Grand Froid relève sans ambiguïté des compétences régionales.

« C’est donc à la Région bruxelloise de prendre en charge les 65.000 euros que le Fédéral ne finance plus. Mais si la majorité régionale actuelle, en affaires courantes, refuse d’assumer ses responsabilités, je veux rassurer les associations et les bénéficiaires : le CPAS de la Ville de Bruxelles garantira un déploiement équivalent du plan sur son territoire », explique David Weytsman.

Concrètement, ces 65.000 euros permettaient de rémunérer deux mi-temps. Ils seront maintenus par le CPAS.

« Nous menons actuellement un processus d’économies, de fusion progressive avec la Ville et de recentrage des dépenses sur les missions essentielles. Mais le Plan Grand Froid fait partie des missions vitales : il sera maintenu. »

Pour rappel, le Plan Grand Froid permet d’ouvrir des places d’hébergement d’urgence pour les sans-abri pendant les mois les plus froids, entre novembre et mars. Il s’agit d’une mesure indispensable dans la politique sociale des grandes villes. Ce financement fédéral concernait jusqu’ici Charleroi, Liège, Bruxelles, Anvers et Gand.

David Weytsman ajoute :
« Une partie des personnes qui dorment dans les rues de Bruxelles sont aussi des demandeurs d’asile. Cette problématique relève du fédéral. Nous accueillerons dans les prochains jours la ministre Van Bossuyt au CPAS de Bruxelles pour lui présenter notre institution et travailler ensemble. Nous voulons l’aider à intensifier les retours volontaires vers les pays d’origine et à mettre en place, avec le fédéral, des mécanismes d’expulsion plus efficaces. Bruxelles ne peut pas porter seule ce poids. »