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L’intelligence artificielle n’est pas une promesse du futur ! C’est en train de se passer maintenant dans nombreux domaines, depuis de nombreuses années.

L’IA date des années 50. Mais les algorithmes ont souvent plus de 30 ans ! L’ULB a commencé la recherche dans les années 80.

En effet, la véritable révolution, c’est d’être capable de coupler ces algorithmes avec un volume incroyable de données et une capacité de calcul hallucinante. L’IA est bien plus rapide que notre cerveau. Elle peut traiter jusque 1.000 milliards d’informations à la seconde.

Dans les 10 prochaines années, avec l’IA, la productivité : + 35% pour 60% des emplois actuels. Quel impact sur le marché de l’emploi?

En Belgique, selon une étude de McKinsey, d’ici 2030, l’IA devrait créer 200 000 emplois. Mais si l’on retire les emplois détruits par cette technologie, il reste une croissance nette de 40.000 emplois. En réalité, les études ne peuvent encore chiffrer avec précision l’impact sur le marché de l’emploi. Par contre, il est évident que cela va transformer nombreux métiers : Les télécoms, la mobilité, la médecine, l’énergie, l’éducation, l’aide aux personnes, la sécurité… La formation tout au long de sa vie sera capitale !

Bruxelles peut devenir la capitale européenne de l’intelligence artificielle ?

Les réformes du gouvernement fédéral rendent notre environnement plus propice aux start-ups et aux technologies de l’IA. Mais le gouvernement bruxellois doit se bouger et se positionner notre capitale sur l’échiquier européen. Pour cela, on a besoin :

  1. d’une stratégie politique sur 20 ans qui intégre les changements futurs
  2. de soutenir davantage la recherche et attirer les talents de demain

 

Bruxelles a besoin d’un véritable centre interdisciplinaire d’innovation public-privé.

Ce sujet est passionnant ! J’y travaille depuis plusieurs mois.

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