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Neder-Over-Heembeek fête cette année ses 850 ans d’histoire, de vie et de transmission.
Un anniversaire qui nous rappelle d’où nous venons, ce que nous sommes devenus, et surtout ce que nous voulons construire ensemble.

Entre ses racines villageoises et son dynamisme d’aujourd’hui, Neder-Over-Heembeek est bien plus qu’un quartier : c’est une communauté vivante, diverse, et profondément attachée à son histoire.
C’est dans cet esprit que j’ai eu le plaisir de prendre la parole sur le Peter Benoitplein, au cœur du quartier, pour saluer nos habitants et notre avenir commun.

 

Madame, Monsieur,

Ik ben héél blij dat ik vandaag hier mag spreken, op het Peter Benoitplein.
We staan in het háárt van Neder-Over-Heembeek — en ondanks het wisselvallige wéér vieren we sámen een bijzonder moment : 850 jaar geschiedenis van onze wijk.

C’est un beau moment, pour regarder un instant derrière nous, voir d’où nous venons, mais surtout — avancer ensemble vers l’avenir.

Huit siècles et demi d’histoire, d’évolution, de transformations, de vies partagées.
850 ans, c’est environ trente générations d’habitants, de familles, de bâtisseurs.

Les expositions de ces derniers jours nous ont rappelé les origines de ce lieu : deux villages séparés par un cours d’eau — Neder-Heembeek et Over-Heembeek.
Si le tissu urbain est aujourd’hui continu, on en garde encore les traces : l’église Saint-Nicolas à Over-Heembeek, la tour romane de l’ancienne église Saint-Pierre à Neder-Heembeek.

In achttien veertien — 1814 — werden deze twee dorpen één geheel : Neder-Over-Heembeek.
Vanaf dán begon een nieuw hoofdstuk — un nouveau chapitre de notre histoire commune.

À travers les siècles, le quartier a connu ses saisons de prospérité — avec ses serres, ses moulins, ses fermes et ses châteaux — mais aussi ses épreuves : les guerres, l’industrialisation, et la perte d’une partie de son âme rurale.

Une autre date a récemment été célébrée : 1921, l’année où la commune fut annexée à la Ville de Bruxelles.
Pour le meilleur… mais aussi pour le pire.

Pour le meilleur, car il faut le reconnaître : une commune de la taille de Neder-Over-Heembeek n’aurait sans doute jamais pu bénéficier, seule, des moyens d’investissement que la Ville a mobilisés au fil du temps.
Je pense à l’église Saints-Pierre-et-Paul, décidée par le Conseil communal en 1927, à la piscine inaugurée en 1986, à la maison de repos Les Églantines, et aux écoles qui ont vu le jour sur notre territoire.
Demain peut-être, une nouvelle école européenne.

Mais aussi pour le pire, car certains choix ont transformé des zones rurales en quartiers denses.
Les champs et les vergers ont peu à peu disparu, remplacés par des zones industrielles, puis résidentielles.

Cette tension entre urbanisation et nature, nous la vivons encore aujourd’hui.

Des solutions existent. Nous devons sanctuariser nos espaces verts, protéger nos terres, nos arbres et nos paysages avant qu’il ne soit trop tard.
Comment ? En poursuivant le projet de forêt urbaine, en protégeant notre nature, en résistant à la tentation de bétonner, en soutenant nos commerces locaux, en restaurant notre patrimoine commun — de la ferme Den Bels au parc Meudon.

Vroeger was NOH overwegend Nederlandstalig.
Vandaag is het een diverse wijk, maar die Nederlandstalige cultuur hoort beschermd en ondersteund te worden.
Het is een rijkdom van onze grond, en een essentieel deel van onze Brusselse identiteit.

Als voorzitter van het OCMW zeg ik het ook : Neder-Over-Heembeek is een belangrijke wijk voor ons.
We zijn hier elke dag aanwezig via het sociaal coördinatieteam, het sociaal antennepunt en het woonzorgcentrum Les Églantines.
Op diezelfde site bevinden zich ook de begeleide woningen Beïti, waar mensen met een beperking zelfstandig wonen, met respect voor hun autonomie en waardigheid.

Dank aan alle medewerkers die zich elke dag inzetten, en ook vandaag meevieren.

Et puis, il y a ce beau clin d’œil :
Les enfants ont dessiné sur d’anciennes photos pour imaginer NOH dans dix ans.
Une belle leçon d’avenir — car ici, on ne se contente pas de regarder le passé, on rêve aussi le futur.

Et au fond, ce qui fait vivre un quartier, ce ne sont pas les pierres ni les dates. Ce sont ses citoyennes et citoyens, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui, ceux qui bâtissent, qui partagent et qui aiment.

Dank u wel aan alle inwoners van NOH.

Merci à tous les habitants.

Merci à toutes et à tous pour cette belle fête et cet esprit de famille qui nous unit.
Continuons à faire vivre Neder-Over-Heembeek… et donnons-nous rendez-vous, pourquoi pas, au 900e anniversaire !