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Aujourd’hui, le parlement a examiné un projet d’ordonnance concernant le cyclopartage en flotte libre (free-floating). Comprenez : un vélo, une trottinette, un cyclomoteur, … que l’on prend et remet où on le veut.

Ce projet vise à encadrer ces nouveaux acteurs privés de la mobilité, plus douce et intermodale, présents à Bruxelles depuis 2016. Par exemple en assurant la qualité de ces vélos, trottinettes, cyclomoteurs… en évitant qu’ils encombrent les trottoirs ; en s’assurant qu’ils soient rapidement réparés, …

Même depuis l’opposition, je soutiens ce projet moyennant quelques remarques.

  1. Je souhaite tout d’abord remercier tous ces investisseurs et entrepreneurs de cette nouvelle mobilité urbaine. Plus douce, innovante et intermodale. Ils encouragent de nombreux Bruxellois à se déplacer différemment tous les jours !
  1. Je souhaite souligne l’importance de cette offre privée de mobilité pour 4 raisons
    1. Elle ne nécessite pas d’investissements massifs portés par les pouvoirs publics. Elle permet ainsi des économies et démontre que ces acteurs privés offrent de véritables services… publics.
    2. Elle constitue un maillon fondamental vers d’autres mode de transport. On sait que certaines gares de la SNCB et stations de métro ne connaissaient pas la fréquence espérée de clients notamment car ces gares et stations ne sont pas accessibles !
    3. Elle est propre et participe à diminuer la congestion de nos routes ! Une priorité pour tous!
    4. Certes il faut s’assurer d’une pression limitée sur l’espace public, mais il faut se réjouir, avant tout, du principe du « free-floating » qui permet justement une répartition sur tout notre territoire !
  1. Je serai cependant vigilant à ce que les actes et arrêtés du gouvernement soient concertés avec le secteur. 8 points de vigilance !
    1. Soutenir ces acteurs privés qui sont au début de leur histoire, de l’histoire de la mobilité urbaine du XXIème siècle plus verte et intermodale;
    2. S’assurer que les conditions de qualité tiennent compte des investissements de ces acteurs privés, de leur besoin de rentabilité et de l’importance que les prix de ces transports alternatifs restent accessibles pour tous les Bruxellois;
    3. Renforcer la complémentarité SNCB-Stib-acteurs privés. Il faut notamment créer un maillage dense de places réservées au freefloating !
    4. Encourager ces acteurs à étendre leur offre à tous les quartiers de Bruxelles;
    5. Encourager tous les publics bruxellois à utiliser ces modes de transport;
    6. Lancer une campagne de communication visant à rappeler la sécurité des piétons;
    7. Mettre en place un mécanisme efficace de verbalisation des trottinettes circulant ou stationnant sur les trottoirs;
    8. Organiser le partage de données (Open data). Ces données sont des biens communs utiles aux politiques futurs d’intermodalité.

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à me contacter directement.

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