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J’ai été interviewé par La Libre cette semaine et j’y ai exprimé avec franchise mes positions sur les grands enjeux bruxellois. J’y explique d’abord ma profonde incompréhension et ma colère face à la tentative de former un gouvernement régional sans le MR, pourtant premier parti à Bruxelles. À mes yeux, c’est une erreur magistrale et une honte pour les Bruxellois, car sans le MR, il n’y aura ni assainissement des finances ni remise en ordre budgétaire. Je défends la démarche de Georges-Louis Bouchez et rappelle que la politique doit dépasser les querelles de personnes pour se concentrer sur l’intérêt général.

En tant que président du CPAS de la Ville de Bruxelles, je me dis serein face à l’arrivée de nouveaux bénéficiaires exclus du chômage. Nous avons anticipé cette réforme en investissant massivement dans l’accompagnement individuel, la formation et la remise à l’emploi, tout en maintenant une protection forte pour les personnes les plus fragiles. Je considère cette réforme comme juste : laisser des gens des années sans accompagnement est inacceptable. J’assume également un discours clair sur la fraude sociale : elle existe et doit être combattue, avec des sanctions quand c’est nécessaire.

J’aborde aussi les politiques menées à la Ville : un important effort budgétaire, une baisse des impôts pour récompenser le travail, une fiscalité plus attractive et une volonté claire d’améliorer l’image de Bruxelles. Sur la mobilité, je plaide pour un équilibre et un shift modal basé sur l’adhésion plutôt que la contrainte, en corrigeant les excès du plan régional de mobilité. Concernant la crèche de la Grand-Place, j’exprime mon attachement aux traditions et regrette un processus décisionnel mal mené, tout en proposant des solutions concrètes.

Enfin, je rappelle que la sécurité et la propreté restent des priorités absolues. Nous renforçons les moyens de la police et investissons davantage dans la propreté publique. Toutes les critiques adressées à Bruxelles sur la sécurité et la mobilité, je les comprends en grande partie. Elles sont souvent fondées, et il serait malhonnête de les balayer d’un revers de main. Je les prends personnellement, parce que je suis passé de l’opposition à la majorité avec une conviction claire : s’engager pour changer concrètement les choses.

Être dans la majorité ne signifie pas se satisfaire de l’existant. Au contraire. Cela implique d’assumer les problèmes, de les regarder en face et d’y répondre avec méthode, autorité et pragmatisme. La sécurité n’est pas une option idéologique, c’est un droit fondamental. La mobilité ne doit pas punir ceux qui travaillent, entreprennent ou se déplacent au quotidien.

Bruxelles a des problèmes réels, mais aussi un potentiel immense, et je reste pleinement engagé pour améliorer concrètement la vie des Bruxelloises et des Bruxellois.