À un moment donné dans notre vie, nous serons toutes et tous confrontés à une déficience visuelle. Pour certaines personnes, cela sera tôt dans leur cycle de vie, tandis que pour d’autres, ils rencontreront cela après leurs 65 ans. Ainsi, pour la prise en charge de ce genre de cas, cela peut faire toute la différence.
Avec Aurélie Czekalski, nous avons défendu un texte demandant au Gouvernement d’étudier la possibilité de supprimer les différences qui existent aujourd’hui dans les interventions des pouvoirs publics, selon les critères que la personne est reconnue avant ou après l’âge de 65 ans. Nous souhaitons mettre en priorité l’aide individuelle.
Les pathologies visuelles sont multiples. Heureusement, il existe une multitude d’adaptations techniques pouvant être mises en place pour rendre aux personnes déficientes une certaine autonomie : vidéo-loupe, scanner vocal autonome, barrette braille, et bien d’autres. Mais ces technologies ont un certain coût.
Tout doit être mis en œuvre pour tendre vers une société véritablement inclusive et respectueuse des personnes déficientes visuelles. Elles doivent pouvoir jouir des mêmes libertés fondamentales que tout un chacun et vivre, ainsi que travailler, en autonomie.
Cette proposition est le fruit de nos expériences personnelles et familiales. Elle fait suite à nos nombreuses visites de terrains effectués dans le cadre de notre travail parlementaire et des rencontres avec des personnes touchées par une déficience visuelles.