Les constats liés à la nouvelle politique seniors de la Ville de Bruxelles sont assez tristes. La situation est compliquée pour plusieurs raisons: la crise sanitaire, la suppression du service seniors et l’incendie d’une salle destinée aux cours de danse pour seniors dans le Parc du Cinquantenaire. Outre cela, la période actuelle marque la fin des chèques sport et culture, ainsi que des difficultés à joindre la commune.
Nous pensons que la suppression du service seniors de la Ville de Bruxelles, pour l’intégrer au CPAS, est une erreur. Pour nous, libéraux, la majorité communale PS-Ecolo-DéFI ne devrait pas envisager la politique seniors uniquement par le prisme du CPAS. C’est pourquoi nous sommes venus avec 25 propositions concrètes, que nous avons récemment présentées à la presse (voir ci-dessous).
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- Pour lire l‘article ci-dessous avec Florence Frelinx sur le site de La Capitale, cliquez ici.
Ville de Bruxelles : le MR s’attaque à la politique senior de la majorité
Dans le contexte tendu de sortie d’une crise sanitaire ayant frappé de plein fouet les séniors, David Weytsman et Florence Frelinx montent au créneau pour défendre les intérêts des aînés, grands oubliés, selon eux, de la majorité communale à la Ville de Bruxelles.
« Tout est foutu ! Depuis des mois, y’a plus rien, plus aucune activité. » Visiblement remonté face à la politique de la majorité communale à la Ville de Bruxelles, Jacques, 79 ans, ne décolère pas. Celui qui se présente comme le plus vieux professeur de zumba au monde a vu son emploi du temps totalement chamboulé depuis plusieurs mois. Adepte de sorties et d’activités en tout genre, organisées par le service sénior de la Ville de Bruxelles mis en place par l’ancien échevin MR de la commune Alain Courtois, Jacques déplore l’ignorance politique dont les séniors sont victimes depuis le changement de majorité en 2018, et le manque criant d’activités et de support qui en découle. Pour Jacques et Martine, retraitée, ce n’est sûrement pas la crise du Covid mais bien le changement de majorité qui est en cause : « On a vraiment l’impression qu’on nous a laissé tomber. »
Fusionner le service sénior et le CPAS
C’est également le constat que font David Weytsman, chef du groupe MR à la Ville de Bruxelles, et Florence Frelinx, cheffe du groupe MR au CPAS de la Ville de Bruxelles. « Dès le début de la législature PS, la majorité avait comme projet de fusionner le département sénior et le CPAS », explique David Weytsman. Depuis, la situation semble se détériorer : suppression des espaces séniors, fin des chèques sport et culture, difficulté à joindre la commune. Pour David Weytsman, « en décidant de confier la gestion de la politique sénior au CPAS, la Ville s’est tirée une balle dans le pied ».
Le CPAS surchargé
Florence Frelinx, quant à elle, déplore un manque de structure et de plan au long et à moyen terme pour le CPAS. « Depuis la fusion, aucun projet concret n’a encore été proposé au CPAS », évoque la cheffe de file MR au CPAS de la Ville. Même avant la fusion, le CPAS semblait déjà totalement surchargé : « Nous avions déjà des milliers dossiers individuels « classiques » à gérer. Des aides individuelles, des mises à l’emploi, des suivis de formation, plus nos cinq maisons de repos, notre maison de jeunes, nos salles d’études, notre parc locatif », explique Florence Frelinx, qui déplore par ailleurs la suppression, en 2019, d’un service d’aide à domicile du CPAS car « pas assez rentable ». Avec moins d’un demi pourcent de son budget total alloué aux séniors, le CPAS de la Ville ne semble donc pas en mesure d’accomplir sa mission.
25 propositions pour les séniors
Pour remédier à cette situation, David Weytsman met sur la table 25 propositions, afin de permettre aux aînés de « profiter de la vie ». Parmi les 25 idées émises, renouer avec l’héritage d’Alain Courtois et relancer les activités pour séniors semblent être des priorités. Le président du groupe MR au conseil communal demande plus largement une « prise en compte accrue des séniors dans l’élaboration et l’exécution des politiques communales et régionales », afin de retrouver une transversalité dans les prises de décisions, perdue, selon lui, lors de la fusion du service sénior avec le CPAS.