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Je l’ai dit il y a trois ans et je le répète aujourd’hui : quand j’évoquais le narcoterrorisme, certains fermaient les yeux et assuraient qu’il n’y avait « pas de violence » à Bruxelles. Aujourd’hui, après des dizaines de fusillades, il est temps d’admettre la réalité. La situation est grave et nous ne pouvons pas nous permettre le déni. Nous devons mobiliser toutes les ressources à notre disposition pour protéger nos concitoyens et nos enfants.

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Respect et soutien aux forces de l’ordre

Dans des conditions extrêmement difficiles, la police fédérale et les polices locales font un travail admirable depuis des mois. Le renforcement de la présence de terrain initié par le ministre Quintin et les engagements pris pour la PJF à Bruxelles témoignent de cet effort — mais cela ne suffit pas face à des réseaux qui tirent au cœur de nos quartiers. Il faut reconnaître l’engagement des équipes sur le terrain et leur donner les moyens d’agir efficacement.

Des mesures fortes pour un danger avéré

Face à des trafiquants qui ouvrent le feu en pleine rue, il serait irresponsable de limiter notre palette d’outils. Il faut oser des mesures radicales pour protéger notre territoire. Cela inclut la possibilité, là où la situation l’exige, de déployer des militaires en patrouilles mixtes aux côtés de la police dans les zones les plus touchées. L’objectif est simple : pouvoir intervenir rapidement lorsqu’une menace immédiate à la vie d’autrui se présente — ce qui est précisément le cas lors des fusillades que nous connaissons.

Certains affirment que la présence militaire est inutile. L’expérience pratique — en France, et lors d’opérations antérieures en Belgique — montre au contraire que la criminalité recule quand nos soldats viennent soutenir nos forces de police. Nous ne pouvons pas ignorer ces précédents au motif d’un dogmatisme politique. La sécurité de nos habitants doit primer sur les postures partisanes.

Je propose de déployer, le plus rapidement possible, des patrouilles mixtes composées de militaires et de policiers dans les points sensibles de Bruxelles, avec des règles d’engagement claires : intervenir lorsqu’une menace immédiate pour la vie d’autrui est constatée et soutenir la police locale dans ses missions de sécurisation. Cette mesure doit s’inscrire dans un plan global — prévention, justice, coopération régionale — et non comme un geste isolé.

 

Bruxelles mérite des décisions lucides et efficaces, pas des déclarations de principe qui laissent la population exposée. J’appelle les autorités régionales, les bourgmestres et les groupes politiques à poser leurs slogans et à travailler ensemble pour ramener la sécurité dans nos rues. Tant que la menace persistera, nous devrons être prêts à utiliser tous les moyens légitimes pour protéger la vie des Bruxellois.