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Depuis la Belgique, environ 24 907 Juifs et 351 Roms ont été déportés vers Auschwitz entre 1942 et 1944, principalement depuis la caserne Dossin á Malines, qui servait de camp de rassemblement et de transit.
Il y a eu 28 convois de déportation organisés depuis la Belgique. Parmi ceux-ci, 26 se sont dirigés directement vers Auschwitz.
Seules 1 200 personnes sont revenues des camps de concentration.

Lutter contre l’antisémitisme est un enjeu d’éducation et de mémoire

Une inquiétante résurgence de l’antisémitisme se fait sentir, partout en Europe. Et ici, dans nos rues, dans nos institutions, en Belgique, à Bruxelles.

Comment expliquer ce phénomène ? Et surtout, quelles actions entreprendre pour contrer cette montée de la haine ?

Une recrudescence alarmante de cet antisémitisme se couple souvent à un déni de l’histoire. Nous devons donc nous engager à lutter de toutes nos forces pour que la mémoire de la Shoah, pour que l’histoire continuent d’être enseignées dans des conditions sereines.

L’amalgame entre actualité internationale et vie en Belgique n’a pas de raison d’être.
Cette situation interpelle et choque par sa brutalité, reflétant un réveil soudain de l’antisémitisme dans des contextes où il semblait s’être atténué. À travers des faits de violence et des actes de rejet, ce fléau rappelle que les préjugés n’ont pas disparu ; que l’on parle de l’attentat au Musée juif de Bruxelles ou de l’agression d’un étudiant à l’ULB.

Le rôle des élus et des citoyens est de respecter la loi et de la faire respecter. L’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est un délit.
Et par là, nous invitons toutes les victimes d’antisémitisme a porter plainte.
Nous ne lâcherons rien.

Les attentes envers les élus sont claires : un soutien infaillible dans la lutte contre toutes les formes de racisme, y compris l’antisémitisme. Mais cette lutte ne doit pas être le combat d’une minorité : chaque citoyen peut jouer un rôle dans le travail de mémoire et la promotion de valeurs d’égalité et de respect.
Et pour cela, la pose de pavés de mémoire (stollperstein) est une évidence dans nos rues, devant les maisons dont ont été extraits des juifs pour être envoyés à la mort ; accompagnée d’élus, des familles et d’enfants des écoles.

L’éducation comme clé

Pour combattre efficacement l’antisémitisme, une priorité se dégage : l’éducation.
Enseigner les valeurs de tolérance, déconstruire les préjugés dès le plus jeune âge et sensibiliser aux conséquences historiques de la haine restent des actions fondamentales pour bâtir une société plus inclusive.
Nous avons un devoir de mémoire.
Les « derniers », derniers survivants des camps de la mort ou enfants cachés, nous obligent. Nous devons les entendre et partager à l’infini, leur histoire, leurs histoires, notre histoire.

Un appel à l’action

Ce combat est l’affaire de tous. Renforcer l’éducation, promouvoir le dialogue et défendre la mémoire des victimes des discriminations sont autant de leviers pour construire un avenir où le rejet de l’autre n’aura plus sa place.

En ce jour de mémoire universelle, le « plus jamais ça » prend tout son sens.
Nous nous engageons à ne jamais oublier.
Nous nous engageons à partager la mémoire des derniers.
Nous nous engageons à raconter autant qu’il faudra l’Histoire et les histoires.
Nous nous engageons à ne jamais accepter

Merci tout particulièrement à Meyer Marcel Zalc, Président de l’AMS (Association pour la Mémoire de la Shoah) qui inlassablement raconte ses années d’enfant caché et pose des pavés de mémoire depuis tant d’années!

Merci aux témoins et aux acteurs engagés pour leurs contributions essentielles dans cette lutte.

Découvrez l’entretien en vidéo :

 

 

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