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Histoire de
l'Avenue Louise

#Louise2030

En 1839, deux promoteurs immobiliers, Jean-Philippe DE JONCKER et Jean-Baptiste JOURDAN, obtiennent l’autorisation d’établir un nouveau quartier sur les territoires d’Ixelles et de Saint-Gilles et d’ouvrir une nouvelle porte à la ville, avec perception d’un droit de péage. C’est l’actuel «goulet», accompagné sur Saint-Gilles d’un petit damier de six îlots orthogonaux (rues De Joncker, Jourdan et Jean Stas), caractéristique de l’urbanisme des faubourgs de Bruxelles dans les deux premiers tiers du XIXe siècle. Ce plan, remanié par l’inspecteur des faubourgs Charles VANDERSTRAETEN, est ratifié par l’arrêté royal du 31.08.1840. À partir de cette réalisation, l’idée d’une avenue reliant la ville au bois de La Cambre se fait tout naturellement, via le goulet.

Les travaux débutent en juin 1860 sur un terrain accidenté, fait essentiellement de champs, de vergers et de potagers. Le nom de certaines rues adjacentes en témoigne encore (Beau-Site, Longue Haie, Arbre Bénit, Tenbosch, Ermitage, etc.).

Dès 1861, les premières maisons apparaissent. À cette époque, l’avenue ne fait que 35 mètres de large.

L’avenue est baptisée en l’honneur de la première reine des Belges, Louise-Marie, épouse de Léopold Ier. Cette appellation remonte à la construction du goulet vers 1840. Quand l’avenue est prolongée au début des années 1860, on décide de maintenir ce nom.

Par l’arrêté royal du 21.04.1864, la nouvelle avenue ainsi créée est désormais incorporée au territoire de Bruxelles-Ville, de même que le bois de La Cambre.

Dès l’origine, l’avenue Louise offre donc des voies de circulation différenciées, séparant piétons, cavaliers et attelages et ménageant par des dessertes latérales l’accès aux maisons qui la bordent.

À cette disposition initiale vint s’ajouter, en 1869, une ligne de tramway, la première du pays, qui relie le centre-ville au bois de La Cambre à l’entrée duquel se trouve un dépôt (voir avenue Lloyd George). Dès 1873, la ligne est dédoublée. D’abord à traction chevaline, la ligne est électrifiée à la fin du XIXe siècle. À l’inverse de la situation actuelle, les voies prenaient place à gauche de l’avenue, du côté du terre- plein des piétons.

 

Cette histoire de l’Avenue Louise vous passionne, n’hésitez pas à la consulter en entier ci-dessous.

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