« Nous nous opposons à ce plan pour de multiples raisons » précise David Weytsman, chef de file liébral à la ville de Bruxelles. » Tout d’abord, comme c’est le cas depuis le début de l’application de la stratégie GoodMove, aucune vraie concertation n’a été réalisée avec les Harenois, les commerçants, les entreprises et les communes voisines. Sur le terrain, les habitants sont inquiets. Des réunions sont prévues fin novembre, après l’annonce du plan. Ensuite, parce que décourager le trafic de transit à travers Haren, en voulant imposer des itinéraires de détour très importants qui sont également soumis aux Harenois aura, en l’état, des conséquences environnementales et de mobilité ».
Le conseiller communal, Dominique De Backer, précise : « Les conséquences sont en effet nombreuses. Ce plan rend la place centrale du quartier pratiquement inaccessible aux automobilistes. Comment les personnes en situation de handicap et les véhicules de livraison accèderont-ils aisément à la police, à l’état civil, à la crèche, au salon lavoir, au GC De Linde, à la maison de quartier et à l’église ? »
Les élus libéraux pointent également les soucis dans la rue de Verdun, la principale artère de circulation de Haren qui sera entièrement fermée au passage à la hauteur de l’école Harenheide. « Quiconque voudra passer d’un côté à l’autre devra parcourir un long trajet par des sections de sept rues. »
Good Move risque d’atteindre profondément la qualité des Harenois, ce qui est inacceptable aux yeux du MR. »
Le MR demande à la majorité PS-Ecolo-Défi :
1) Que les prochaines réunions permettent de modifier réellement ce plan (sans attendre la mise en phase test, laquelle n’aboutit jamais à de vrais changements) ;
2) Que 50% de la population au minimum soit concerté ;
3) Qu’une concertation ait lieu avec les communes voisines impactées avant une présentation au Conseil communal.