Ce lundi, j’ai eu l’occasion d’intervenir pour la première fois au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. En effet, j’ai prêté serment il y a deux semaines dans ce nouveau Parlement.
Au programme, entre autres, la mobilité estudiantine. C’est un sujet essentiel, car tous ceux qui ont eu la chance de vivre une telle expérience, savent à quel point elle est enrichissante et permet de gagner en maturité. C’est aussi une plus-value dans le CV.
Comme l’a souligné la Ministre Valérie Glatigny, le projet proposé va permettre plusieurs choses importantes :
- Il va garantir plus de souplesse, de clarté et de cohérence aux trois programmes de mobilité actuels: FAME (Fonds d’aide à la mobilité étudiante), ERABEL (Erasmus Belgica) et AESI-LG (programme d’échange intercommunautaire à destination des futurs enseignants en langues)
- Il va permettre de toucher de nouveaux publics, notamment des publics à revenu modeste et des PESH.
Certains étudiants n’ont pas accès à une mobilité, soit par manque de moyens soit par manque d’intérêt. Inciter et aider un maximum d’étudiants à avoir recours au fonds de mobilité est donc nécessaire. »
Vous retrouverez ci-dessous le communiqué de la Ministre Glatigny à ce sujet.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE | Enseignement supérieur : les mobilités étudiantes hors-Europe dynamisées par la Fédération Wallonie-Bruxelles.
À l’initiative de Valérie Glatigny, le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé en commission parlementaire le projet de Décret modifiant le fonds d’aide à la mobilité étudiante pour les étudiants de l’enseignement supérieur.
Cette réforme, préparée en collaboration avec le Conseil supérieur de la mobilité étudiante, l’ARES et l’AEF-Europe, vise à dynamiser les mobilités étudiantes des étudiants francophones vers toute destination hors Fédération Wallonie-Bruxelles, et notamment vers des destinations situées en dehors de l’Union européenne (par exemple le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, l’Asie, etc.) en renforçant le programme FAME.
Pour rappel, le programme FAME – rebaptisé FAMES – permet aux établissements de financer – via l’octroi de bourses – des mobilités pour les étudiants et les jeunes diplômés francophones. Les établissements utilisent ces moyens pour financer des mobilités vers des destinations couvertes dans une moindre mesure par le programme Erasmus+ – que ce soit en dehors de l’Europe (Royaume-Uni, USA, Canada, Asie, etc.) ou intra-belges.
« Un séjour de courte ou de longue durée à l’étranger constitue pour nos étudiants une expérience aussi enrichissante et utile pour l’insertion socio-profesionnelle qu’inoubliable. L’élargissement des possibilités de mobilités et l’augmentation budgétaire du Fonds FAMES permettront à un plus grand nombre de jeunes de partir étudier ou de faire un stage dans et en dehors de l’Union européenne », déclare Valérie Glatigny, Ministre de l’Enseignement supérieur.
1. De nouvelles possibilités de mobilités permettant un élargissement des bénéficiaires.
Les possibilités de financement offertes par les programmes de mobilité financés par le fond FAMES seront élargies afin de se rapprocher des formats de mobilités offerts par le programme Erasmus+.
Ce sera par exemple le cas des mobilités de plus courtes durées, particulièrement sollicitées dans le contexte de l’individualisation des parcours étudiants, mais aussi de mobilités hybrides (mix distanciel-présentiel) ou 100% virtuelles.
La mobilité des jeunes diplômés désireux de réaliser une activité d’intégration professionnelle sous forme de stage pourra dorénavant être soutenue, ce qui leur permettra l’acquisition de compétences dans une dimension internationale. Cette option est d’autant plus sollicitée lorsque le parcours d’étude n’a parfois pas permis la réalisation d’une mobilité.
Ces différentes mesures, combinées à l’octroi de bourses à des taux majorés pour des étudiants dits “avec moins d’opportunités”, devraient aussi permettre de mieux intégrer les étudiants titulaires d’allocations d’études, ainsi que les personnes porteuses d’un handicap (étudiants ou des personnes à mobilité réduite) pour qu’ils puissent bénéficier d’un apprentissage international.
2. Un budget revu à la hausse.
Le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles avait décidé, dans le cadre du conclave budgétaire d’octobre 2021, de revaloriser budgétairement – à hauteur de 1.500.000 euros structurel – le Fonds FAME, permettant de relever les montants des bourses accordées dans le cadre du fonds, qui étaient jusqu’ici plus faibles que celles accordées dans le cadre d’Erasmus+. Vous trouverez les montants des bourses accordées aux étudiants en note aux rédactions.
Cette augmentation budgétaire – qui constitue un quasi-doublement du budget initial – permet également d’assurer que les étudiants francophones puissent continuer à effectuer des mobilités au Royaume-Uni – destination prisée par nos jeunes mais devenue un pays-tiers depuis sa sortie de l’Union européenne.