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Depuis 2-3 ans, la situation du piétonnier ne cesse de s’aggraver. Cela décourage trop de Bruxellois. Cela donne une image désastreuse de Bruxelles et cela empêche surtout le redéploiement économique de tout un quartier.

Analyse

Les problèmes du piétonnier sont connus : saleté, insécurité, incivilité, errance, mendicité…

Dans une récente interview, le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, estimait que la réponse à ces problèmes était d’abord « sociale ». C’est une erreur fondamentale. La réponse est d’ordre public. Il faut des règles, des policiers, de la prévention et de la répression.

De quoi parle-t-on ?

  • Propreté publique (catastrophique en particulier le soir) : déchets, sacs poubelles ouverts et non ramassés, zones non nettoyée… On ne peut plus accepter que tous les samedi et dimanche soir, le centre-ville soit jonché de déchets ; que les jardinets soient piétinés ou utilisé comme canisites; que la nouvelle fontaine soit utilisée comme urinoir…
  • Personnes en errance et mendicité, nombreuses et parfois agressives : La mendicité y est organisée. C’est le fait principalement de bandes.
  • Insécurité : l’insécurité dans une partie du piétonnier est réelle. Il y a de nombreuses agressions et tentatives d’agressions.

Nos propositions

Nous ne devons pas être résignés. Il n’y a aucune fatalité. Avec Aline Godfrin et Nicolas Vanderstappen, nous avons encore des propositions très concrètes :

1.     Être beaucoup plus ferme : faire appliquer la loi, faire connaitre les règles de la gestion de ces espaces publics

Comment ?

  • Renforcer les équipes de gardiens de la paix (prévention) et de la police. En assurant une tolérance 0 pendant au moins une année. C’est-à-dire que chaque acte sera suivi d’une sanction répréhensible ! C’est simple à comprendre.
  • Il faut avoir une présence permanente de gardiens sur le piétonnier (comme des gardiens de parc), qui veille au respect des règles !

2. Éduquer la population

Nous exigeons :

  • Des actions renforcées dans les écoles, maisons de jeunes, centres sportifs ;
  • Des sanctions, amendes et contrôles renforcés ;
  • Une réglementation à élaborer, rappeler et faire connaître (par des affiches/prictogrammes/ explications). Il n’y a pas de règles clairement établies ou connues sur le piétonnier !  Quelques exemples :
    • Ne pas marcher sur les jardinets. Ne pas y dormir.
    • Ne pas accepter que tout soit fait dans la fontaine. Peut-on y patauger ? Jusque quel âge ? Quelle limite ?
    • Sur les bancs. Peut-on y dormir en journée ?
    • Quel est le statut de l’alcool sur le piétonnier ? On constate que l’interdiction proposée est inefficace. Il faut intervenir directement quand les personnes sont en état d’ébriété.
    • Indiquer les sanctions, les contrôles et les entretiens.

3.     Intensifier l’entretien et le nettoyage (en particulier en soirée)

4.     Intensifier le suivi psycho-social des personnes en errance

Certains s’y soulent, y vivent littéralement et d’autres effraient les passants. Nous avons le devoir de les aider et les diriger vers  ces centres spécialisés.

5.     Instauration d’une règlementation sur la mendicité

On ne peut plus accepter que tous les mendiants soient concentrés dans les mêmes lieux du centre de la Ville. Nous plaidons pour un règlement comme cela existe dans d’autres villes.

6. Il faut une mixité des commerces

Pour être attractif, le centre-ville, et plus spécifiquement le piétonnier, doivent proposer une offre commerciale diversifiée.

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