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Le 10 février dernier, je débattais du rôle de la police dans les écoles, dans le cadre d’activités éducatives.

Il s’agit de rencontres organisées avec la police, dans le cadre d’un programme appelé SAME pour « Stop aux mauvais comportements à l’école », un projet développé par la police de la zone Nivelle-Genappe dans les écoles de la région.

Ce programme est divisé en quatre grands modules : le harcèlement, les dépendances, le racket et la sécurité. Les élèves sont sensibilisés sur ce qu’il ne faut pas faire à l’école, comme mentir, désobéir, faire mal aux autres élèves, défier l’autorité, transgresser les règles, voler, intimider, consommer de l’alcool ou des drogues.

Ce type de projet existe également ailleurs, comme à Schaerbeek, Evere et Saint-Josse-ten-Noode. 163 élèves et 93 crèches participent à un projet « Teamschool » qui suit la même logique.

Je plaidais au Parlement, à travers mes questions, pour que ces projets soient menés et renforcés entre les écoles de la COCOF, les associations et les zones de police. Il est évident que ces rencontres permettent une meilleure compréhension mutuelle et un plus grand respect entre la police et les élèves. Ces entrevues permettent aussi aux élèves de comprendre qu’ils peuvent être parfois victimes ou auteurs de harcèlement, et de se rendre compte de ces violences. Une blague peut se transformer en harcèlement par exemple.

Je me demandais donc ce que mettait en place la COCOF pour combattre ce type de mauvais comportement à l’école et les échanges évoqués précédemment. J’ai donc posé quelques questions concernant la disponibilité de matériel, de conférence et autres aides. Je me demandais également si un programme de ce type dépendait de la COCOF et si la présence policière dans le cadre éducatif était régulièrement organisée.

La Ministre Présidente m’a répondu qu’il n’existait pas à ce jour des programmes du type « Stop aux mauvais comportements à l’école » (SAME) ou « Teamschool », ni de présence policière dans le cadre de projets éducatifs.

Néanmoins, la Ministre-Présidente m’expliquait que des projets de ce type sont envisagés dans certaines de nos écoles. Les problèmes de comportement des élèves, au sens large, font l’objet de toute l’attention des équipes éducatives des écoles dont la COCOF est le pouvoir organisateur. Des pratiques préventives et restauratives sont mises en place dans l’ensemble des écoles de la COCOF, comme outil de gestion au sein des écoles. Il y a également des intervenants externes dans le cadre d’animations d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle.

J’entends qu’aucun programme du type SAME ou « Teamschool » ne vont être suivis.

Cependant, il y a une volonté de poursuivre des objectifs similaires dans toute une série d’écoles. L’objectif de ce genre de programme est double : démystifier le rôle de la police, et faire prendre conscience aux jeunes qu’ils sont parfois victimes, mais aussi des auteurs. Les professeurs n’ont pas toujours le temps d’aborder certaines thématiques et les cours d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle ne sont pas suffisamment dispensées. L’intervention d’un tiers, comme la police, peut aider si elle s’inscrit dans une approche éducative, comme c’est le cas dans ce genre de projet.

 

 

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