La sécurité, première des libertés !
La sécurité est un droit fondamental à assurer au quotidien grâce à des services de police adaptés et efficaces pour intervenir à tout moment et protéger la population. Il est essentiel de leur permettre d’exercer leur métier en toute sécurité et de rétablir le respect qu’ils méritent.
J’ai déposé plusieurs propositions et interpellations visant à :
- Encourager le développement de partenariats locaux de prévention (PLP) : Il s’agit d’un accord de collaboration établi entre des citoyens et la police locale sur base d’une charte locale. Au sein d’un quartier déterminé, un partenariat local de prévention (PLP) peut être mis en place. L’objectif est de doter les habitants d’un rôle actif afin qu’un échange d’informations se mette en place et qu’ils puissent avertir la police locale lorsque des faits leur semblent suspects. Ces partenariats permettent d’augmenter le sentiment de sécurité et le Gouvernement fédéral encourage leur développement.
- Lutter contre l’insécurité dans les transports en commun, en particulier la nuit. J’ai déposé une stratégie en 2023 avec ma collègue Anne-Charlotte d’Ursel à cet égard.
- Lutter plus efficacement contre le harcèlement sexiste dans les transports en commun (cf mobilité ci-dessous).La situation est en effet inquiétante. Le constat tiré par Plan International Belgique démontre que les jeunes femmes sondées déclarent avoir vécu à :
- 98 %, du sexisme dans l’espace public ; et dans un peu plus d’un cas sur cinq (22 %), les faits se sont déroulés dans les transports en commun
- 41 %, des agressions verbales : insultes, remarques insistantes, … ;
- 26 %, des agressions physiques : mains aux fesses, attouchements, … ;
- 21 %, des agressions non verbales : être suivie, être dévisagée comme une femme objet ;
- 12%, du harcèlement au travail, photos sans consentement …Hélas, 97 % de ces jeunes femmes n’ont pas porté plainte.Selon les études examinées, tant pour les filles que pour les garçons, ces discriminations principales envers les filles sont :
- le harcèlement de rue (pour 72 % des filles et 61 % des garçons) ;
- la pression quant aux normes physiques acceptées par la société (44 % des filles et 37 % des garçons) ;
- le harcèlement en ligne (32 % des garçons et 32 % des filles).
- Augmenter le nombre de caméras, en particulier dans les rues commerçantes.
- Demande de création d’une task force contre le narcoterrorisme en juin 2022.
- Renforcer la coordination des zones de police.
- Des mesures beaucoup plus fermes dans la lutte contre l’homophobie et l’antisémitisme, en hausse ces dernières années.