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Le MR veut que le « Quartier du Chemin vert » reste vert !

Moins d’immeubles de béton. Plus de petites maisons unifamiliales.

Depuis l’annonce de l’ambition avortée du « Plan 5000 Logements » de la Région de Bruxelles-Capitale, le MR s’est toujours opposé de façon ferme et continue, auprès des ministres successifs compétents PS (Françoise Dupuis) , Ecolo (Cristos Doulkeridis) et CdH (Céline Frémault) à ce projet de densification massive de béton à Neder-Over-Heembeek.

D’une part, ce projet n’a jamais respecté l’importance des espaces verts de ce quartier et d’autre part, Neder-over-Heembeek a déjà suffisamment de logements sociaux et/ou publics sur son territoire. La priorité reste à la rénovation, pas à la construction !

Le projet initial, totalement « ghettoïsant », de Françoise Dupuis qui voulait construire des barres de 200 logements sociaux et plus de 150 places de parking au Chemin vert…avait été redéfini par le Secrétaire d’Etat Ecolo, Cristos Doulkeridis.  Pour le MR, ces modifications sont totalement insuffisantes.

Cette vision de la Ville, prônée par Ecolo, répète les erreurs du passé en termes d’architecture et de dialogue avec les riverains ! Ces immeubles de logements sociaux sont encore trop denses, trop hauts, sans qualité de vie sur le long terme.

Je partage le rejet des habitants des quartiers concernés, non pas par effet NIMBY ( – les habitants de NOH ont déjà de très nombreux logements publics – ) mais par refus de densification excessive et par absence de qualité urbanistique.

Aujourd’hui, la Ministre du logement peut réparer les erreurs de son prédécesseur. Avec un peu de courage politique, elle peut retirer ce projet et enfin permettre la construction d’habitations unifamiliales, à finalité acquisitive, à taille humaine, en limitant le nombre d’étages à Rez+1. Il faut un autre projet, où les acteurs privés et publics travaillent ensemble,  au profit de tous les Bruxellois pour une véritable mixité sociale.

Si le CdH de la Ville de Bruxelles soutient notre projet alternatif, il a toutes les cartes en main pour éviter que ce quartier perde en qualité de vie et que l’argent public ne soit dépensé dans des projets politiques dignes des années 60 ou 70.

Comme Président de Lorebru, je demande clairement que l’argent économisé soit concentré, en priorité, dans la rénovation du bâti existant. J’ai eu l’occasion d’accueillir la ministre du logement, début septembre à Lorebru et de lui rappeler que tout le secteur du logement régional est en crise à Bruxelles ! A titre d’exemple, Lorebru a besoin de 63 millions d’euros pour offrir à ses locataires des logements qui répondent aux dernières normes d’habitabilité, alors que le gouvernement bruxellois, non seulement empêche une gestion immobilière en bon père de famille mais, en outre, limite le financement à hauteur de 8 millions d’euros par quadriennal.

David WEYTSMAN

Conseiller Communal de la Ville de Bruxelles – 0474/55.73.95

 

 

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