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En juillet dernier, avec Anne-Charlotte d’Ursel, nous proposions de créer une fonction de « Maire de la nuit ». Un rôle d’ambassadeur du monde de la nuit déjà présent dans une quarantaine de villes comme Paris, Amsterdam ou New-York.

Une fois que la nuit tombe, les lampadaires s’allument, une autre vie s’empare de nos villes modernes. Restaurants, théâtres, bars et boîtes de nuit entament une seconde vie. Une vie qui amène à la fois son public spécifique et ses problèmes qui le sont tout autant.

Parmi les problématiques que nous pouvons rencontrer, on peut compter celle du bruit, l’insécurité, le manque de transports en commun ou encore les discriminations : liées au genre, à l’orientation sexuelle ou à la couleur de peau. C’est pourquoi, nous demandons la création d’une fonction d’un maire de la nuit.

La situation causée par la fermeture du Fuse illustre à point nommé la nécessité d’établir pour Bruxelles une véritable politique de la vie nocturne. Cela permettrait de créer des environnements plus dynamiques, plus sûrs, plus inclusifs et plus accessibles. Une vision pouvant, d’une part, concilier les besoins d’une grande capitale internationale pour développer la culture, la fête, la musique, les restaurants, les bars et les boîtes des nuit. D’autre part, avoir droit à la tranquillité et la lutte contre les nuisances sonores et le tapage nocturne.

Je pense que ce rôle de « maire de la nuit » permettrait de régler des conflits comme celui du Fuse, en travaillant en amont avec les autorités politiques, les riverains, l’horeca et les clubs, bien avant le dépôt d’une plainte.

Ce représentant du monde de la nuit devrait aussi travailler avec le secteur sur des règles spécifiques. Il devrait réfléchir, avec les autorités, à des zones dans lesquelles les normes de bruit pourraient être dépassées, sans gêner les riverains. Pourquoi pas des zones souterraines ?

Il existe depuis peu un Conseil bruxellois de la Nuit, rassemblant des représentants de la Brussels by Night Federation, de la police, du SIAMU, de Bruxelles Environnement, des communes. Néanmoins, cet organe, que je soutiens totalement, n’est pas encore doté d’un capitaine et n’est que trop peu soutenu par les pouvoirs publics.

Notre demande se base sur quatre grands points :

  1. Développer le potentiel de la vie nocturne à Bruxelles ;
  2. Instaurer un « maire de la nuit », qui serait élu par le Conseil bruxellois de la nuit (CBN) et par le public. Il serait également chargé d’assurer la promotion et l’essor de la vie économique, culturelle et festive nocturne ainsi que de la coordination entre les différents acteurs ;
  3. Inviter le Conseil de nuit à des élections, permettant la sélection d’un candidat et d’offrir un mandat de deux ans ;
  4. Attribuer à visit.brussels la mission de fournir au « maire de la nuit » un soutien matériel et humain pour accomplir ses tâches.

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